"règlement de compte esthétisés,narcissisme glorifié, metempsychose, manifestation, si j'y crois c'est que c'est réel, j'explore mes délires psychotiques influencés par les images qui bougent. je noue des rubans autour des chaises en osier"
sectionnée, arrière du crâne, une fille réside en plein de différentes formes : violacée, bassin réparé, je coupe un doigt à chaque geste réprimé
la femme a le regard mauvais : un jour, elle ne se vêtira que d'un collier de dents.
c'est une déesse de la maladie et d'autres choses grotesques,
choses auxquelles on ne doit pas penser, plas plus d'un quart d'heure, dans son existence.
que je l'aime ! nous partageons les mémoires et les canines acérées,
de cette guerrière à la peau nécrosée.
ma douce, jamais je ne me lasserais de te voir danser sur ton pays en flamme!
car maintenant je ne soigne même plus mes plaies
je crois bien que ca fait joli
elle est abjecte,
elle est abjecte celle qui se repait des ondes,
elle est abjecte celle qui scrute le miroir, un quadrillage de plaies dans sa main droite :
arborescence de la vanité et de la rouille qui la ronge.
maudite avec la double perception, perdue dans le puis.
elle me dit de m'arracher une dent; peut-être ?
mets une fourchette dans ton oeil; peut-être ?
panthéon de chemins similaires, aucune expérience singulière.
je mets en boucle la même musique, comme une tentative d'hypnose, comme les vents contraires préservant mon équilibre.
c'est une litanie, un chant qui nme permettra d'être réelle, je vous le promets !
one day mold started to grow on me.
i like to watch every little bit of it with a magnifying glass
like a friendly parasite.
sometime i really do get paranoid about this stupid piece of meat i live in.
its like every neuron i had was some sort of sugar i could slowly feel boil and caramelise
(i bet my mom must be so proud of me)
i've bitten off just the tips of your fingers, to make earrings out of them
i will fuse our sick bodies together to create a mish mash of deeply wrong flesh, seeping, smelling
like a dozen pack of licorice and cigarettes
aujourd'hui j'ai vu un ver de terre répandant ses entrailles sur l'asphalte. (j'allais au travail)
on aurait dit un nerf optique
(j'allais au travail)
to survive i deprived myself of the things that makes me a human;
i can no longer think;
i can no longer feel;
i can no longer cry.
life is indeed repeating itself; i will bury your memory at the chapel of the ceramic doll, a cemetary, and museum of these gone realities. a part of me will keep making my hands bleed everytime i gather roses on your grave. i am forgetting what your faces used to look like, but the ghosts of everyone i used to love will reside in my flesh forever (like a possession, maybe i'm the ghost myself)
maybe i gave you all my body to chew and spit on. maybe it's my love language.
willingly putting a curse on myself, making love to you creates
tiny benedictions,
letting the flowers bloom, the blood dry,
passion and ego to sew me up.
this mask of coherence,now pulled apart piece by piece,
my body
as a vessel of all the souls who crossed my path;
entangled in viscera : becoming a
shield of fortune
they will never recover from this.
regard acerbe calqué sur le demon, concue dans le chaos et l’approximation,
elle marche, sans savoir ou aller.
ou galopes-tu comme ca fillette ?
les cadavres s’empilent dans la fosse,
mus d’une meme energie, ils se jettent a l’unisson,
d’une rythmique presque machinale,
c’est le matin
et le calvaire prend fin.
je collecte les traces virtuelles de toi
jarrange les medias
clouees a la paroi je mimagine enfoncer des aiguilles dans ton corps
virtuel, virtuel
et chaque jour
des que jai faim je peux grignoter le coin des photos en papier
ce processus, je le connais par coeur
dans la chair
je crée une idole a prier
peut être un jour nous nous reverrons
sous forme de lapins marchant aux piles au lithium
je m'agrippe au monde comme si c'était
une couverture dans laquelle je voulais
m'enfouir
et disparaitre,
je m'agrippe tellement que mes ongles
s'arrachent;
ils tombent,
un par un.